Coupe du monde

Pourquoi les équipes africaines ne peuvent remporter le mondial

La coupe du monde est le plus grand rendez-vous planétaire du ballon rond. Cet évènement interpelle toutes les sélections nationales du globe notamment les équipes africaines. Toutefois, ces dernières malgré leurs multiples présences à cette compétition, ne vont pas au-delà des quarts de finale. Une situation préoccupante qui s’explique par des raisons multiples et diverses.

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L’influence du classement FIFA sur le tirage au sort

C’est un secret de polichinelle, le tirage au sort de la coupe du monde se fait sur la base du classement FIFA. Les différentes tètes de chapeau sont les pays qui occupent les sept premières places et le pays organisateur. Ainsi disposées, ces sept équipes seront réparties dans les différents groupes. Dans ces groupes, elles auront pour adversaires des équipes moins fortes qu’elles venant respectivement des chapeaux 2, 3 et 4. Les équipes africaines qui sont généralement dans les chapeaux 3 et 4 n’ont pas assez de chance de passer au second tour. Certes, on a vu le Cameroun, le Sénégal, le Ghana (quarts de finaliste), le Nigéria et l’Algérie (huitièmes de finaliste) créer la surprise, mais une fois n’est pas coutume.

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Le faible niveau des championnats locaux

Contrairement à l’Europe et à d’autres continents, les championnats locaux dans la zone Afrique sont  encore embryonnaire. Ceci  est fonction de la mauvaise gouvernance et du faible niveau de vie.

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La mauvaise gouvernance des équipes africaines

Tout d’abord, la mauvaise gouvernance des dirigeants du football local est un frein. Ceux-ci ne se préoccupent pas à valoriser l’image du sport roi. Le plus essentiel pour est de se bourrer les poches. Habituellement, on voit des responsables de fédération et des présidents des clubs qui se servent mieux au détriment des principaux acteurs. Ce qui entraine inéluctablement des découragements des joueurs qui ne sont plus motivés à produire du bon jeu.

La pauvreté

La pauvreté tire également sa marge de responsabilité. Dans la grande majorité des pays africains, on y trouve très peu d’infrastructures qui sont par ailleurs moins adéquates. Les salaires des joueurs sont essentiellement faibles. Dans certains pays, ils n’ont pas droit au salaire et ne vivent que des primes. Une situation qui paradoxale à ce qui est en Europe et partout ailleurs.

L’absence de l’esprit de compétiteur des joueurs des équipes africaines

Au regard des éditions précédentes, on peut constater que les joueurs des équipes africaines ne sont pas assez déterminés. Leur attitude mentale n’ambitionne pas de remporter le trophée. Ils limitent leurs objectifs à des niveaux moins élevés. Contrairement à eux, les joueurs venant de l’Europe et de l’Amérique Latine nourrissent toujours une envie effrénée de remporter le trophée. Cet état d’esprit  devrait animer les joueurs d’une équipe africaine qui aimerait devenir championne du monde.

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